En ce mois d’octobre 2023, le Commissariat général au développement durable (CGDD) publie « La France face aux neuf limites planétaires » dont l’objectif est d’identifier : les enjeux liés aux limites planétaires pour la France, la responsabilité de la France dans le dépassement de ces limites, et les mesures mises en œuvre pour éviter leur franchissement ou pour revenir en dessous de celles-ci.
C’est dans ce cadre que le CGDD a sollicité la contribution de Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale et co-auteure de l’ouvrage « Les limites planétaires » (collection Repères, Editions La Découvert, 2020), et de Quentin Dassibat, doctorant financé par l’Université de Lyon inscrit à l’Ecole doctorale de Mines Saint-Etienne.
En collaboration avec Maud Marsauche, d’EPURES, l’agence d’urbanisme de la région stéphanoise ils signent un chapitre consacré aux différentes transpositions possibles du cadre des « Les limites planétaires » à l’échelle d’une entreprise ou d’un territoire.
Historiquement, le cadre d’analyse des limites planétaires, a été proposé en 2009 par le Stockholm Resilience Centre (SRC). Il a été révisé en 2015 (Steffen et al.) puis en septembre 2023 (Richardson et al.). Il propose de définir un « espace de fonctionnement sûr pour l’humanité » qui repose sur l’évolution de neuf processus biogéophysiques interreliés.
En 2019, ce concept avait été mobilisé comme cadre d’analyse, par le Commissariat Général au Développement Durable, pour son rapport quadriennal sur « L’état de la France 2019 ». En 2021, le cadre des limites planétaires a également été évoqué parmi les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.
Consulter l’ouvrage « La France face aux neuf limites planétaires »